L’impact des pressions externes et des variations d’inscriptions
Les établissements d’enseignement supérieur sont parmi les premiers à ressentir les effets des pressions externes liées à l’économie, qu’il s’agisse de fluctuations économiques, de nouvelles politiques gouvernementales ou de changements soudains dans la demande du marché du travail. Ces facteurs contribuent à rendre le paysage des inscriptions difficilement prévisible, ce qui oblige les établissements à s’adapter rapidement et efficacement.
À l’heure actuelle, les établissements font face à un défi de taille : faire plus avec moins. Lorsque les inscriptions diminuent, les revenus provenant des droits de scolarité et du financement gouvernemental diminuent également, entraînant des restrictions budgétaires, la suspension de programmes, voire des mises à pied. À l’inverse, une hausse des inscriptions peut engendrer un manque de ressources, notamment en ce qui concerne le personnel enseignant ou les espaces d’enseignement disponibles. Peu importe la direction du changement, la capacité d’adaptation demeure essentielle.
Où en est-on actuellement?
L’Amérique du Nord traverse présentement de multiples zones de turbulence qui touchent le secteur de l’enseignement supérieur, avec des impacts qui varient selon les régions. L’un des facteurs principaux est l’instabilité économique tant au Canada qu’aux États-Unis, ce qui se traduit par des budgets resserrés dans de nombreux établissements. Par ailleurs, l’accent accru mis sur la transparence et la reddition de comptes, particulièrement en ce qui concerne les délais de diplomation de la population étudiante ainsi que l’utilisation des espaces, pousse les établissements à optimiser leur fonctionnement.
Au Canada, les nouvelles restrictions imposées par les gouvernements provinciaux et fédéral sur les inscriptions d’étudiants internationaux ont bouleversé la planification au sein des établissements. Certains établissements ont déjà suspendu un nombre important d’admissions à des programmes pour l’année scolaire 2025-2026, anticipant une baisse des inscriptions et du financement. Plusieurs vagues de mises à pied ont aussi été annoncées, certains établissements ayant supprimé plus de 200 postes administratifs et de soutien depuis la fin de 2024.
Aux États-Unis, la suspension ou la réduction de certains programmes d’aide financière complique l’élaboration de prévisions d’inscription, ce qui rend la planification encore plus incertaine. Les gouvernements au niveau des États continuent de faire pression pour une meilleure optimisation et une plus grande reddition de comptes en matière de dépenses institutionnelles, ce qui renforce ainsi l’exigence de « faire plus avec moins ».
Conséquences de ces changements
Tirer des leçons du passé
Lors de périodes antérieures de fluctuations des inscriptions, les établissements ont mis en place diverses stratégies pour s’adapter. Parmi celles-ci : l’optimisation de l’utilisation du temps et des locaux pour favoriser la réussite étudiante, le partage d’espaces, ainsi qu’un renforcement de la reddition de comptes quant à l’utilisation des ressources. La collaboration entre les différentes parties prenantes est également devenue un élément clé pour simplifier et améliorer les processus de création d’horaires.
Ces approches demeurent tout aussi pertinentes aujourd’hui. En raffinant les pratiques de création d’horaires, en assurant une meilleure reddition de comptes et en favorisant la collaboration, les établissements peuvent optimiser la gestion de leurs ressources et mieux faire face aux défis actuels.
Le rôle de l’horaire dans la résilience institutionnelle
La planification des horaires joue un rôle central pour aider les établissements à composer avec les fluctuations des inscriptions et des finances. Des pratiques de création d’horaires optimisées permettent de maximiser l’utilisation des ressources existantes, en maintenant l’accessibilité des cours tout en réduisant la pression sur le personnel enseignant et les infrastructures.
La combinaison ou la consolidation stratégique de cours-groupes, tout en respectant les exigences des programmes et la progression des cohortes, peut atténuer certaines des pressions actuelles.
De plus, l’accès à des outils performants et à des rapports détaillés est essentiel pour orienter les pratiques de création d’horaires. Les établissements qui ne disposent pas de ces capacités devront ajuster leurs stratégies de planification d’horaires afin d’assurer leur viabilité financière et leur efficacité opérationnelle.
Regard vers l’avenir
Bien que les contraintes budgétaires immédiates obligent les établissements à prendre des mesures de réduction des coûts, la durabilité à long terme passe par des investissements stratégiques dans l’amélioration de la planification des horaires et de l’allocation des ressources. Les établissements qui prennent l’initiative de peaufiner leurs pratiques d’horaire et d’adopter des outils d’optimisation seront mieux outillés pour faire face aux incertitudes économiques et aux changements de politiques.
En misant sur des solutions de création d’horaires appuyées par les données, la transparence et la collaboration institutionnelle, les établissements d’enseignement supérieur seront en mesure de relever les défis actuels et d’en sortir renforcés pour l’avenir.
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